Par Marie-Madeleine Remoleur
Publié le
Voir mon actu
« On y est », sourit Sylvie de Gaetanomaire de Trouville-sur-Mer (Calvados), au pied de l’église Notre-Dame des Victoires. Après plusieurs années d’études et de préparation du projet, de « grands et beaux travaux » démarrent enfin pour l’édifice religieux trouvillais.
Surplombant la Reine des plages, l’église présente un état de dégradation avancé avec une façade occidentale qui a perdu ses éléments de décors, des enduits qui ont disparu, une absence de protection contre les infiltrations et l’humidité… Un état sanitaire préoccupant qui a poussé l’équipe municipale de se mettre au chevet de son patrimoine et de lancer des travaux de restauration.
Rendre à l’église sa splendeur d’antan
Après un mois d’installation et de préparation du chantier qui débute dès cette semaine, les travaux s’étaleront sur 35 mois, soit environ trois ans. « Sur un fait une réunion de chantier : notre première étape, ça va être la flècheavec un échafaudage qui va monter jusqu’en haut », précise François Bocquet, directeur des services techniques de la Mairie. Une zone « très exposée au vent et aux embruns, ce qui fait qu’elle s’est dégradée plus rapidement que d’autres églises à l’intérieur des terres », rappellent Hugues Morisse et Maxime Faure, architectes du patrimoine de Lympia Architecture.
C’est un gros chantier de pierre : on aura beaucoup d’éléments à restituer ou à remplacer.
Cette restauration de l’édifice passera donc par le clos et couvertavec les façades, la restauration des vitraux et la couverture, permettant ainsi « un retour à toutes les dispositions d’origine de l’église », que cela concerne la teinte, mais aussi des éléments de décor.
Ainsi, la demi-rose qui avait été endommagée par une tempête en 1987 fera son retour sur la façade principale de l’église. « Elle menaçait de tomber donc elle avait été démolie », précisent les architectes du patrimoine. Cette demi-rose sera donc réalisation comme à l’origine, à partir de photographies anciennes ou de cartes postales. « Il y aura de nouveau le vitrail avec tout le remplage en terre cuite et le décor sculpté », annonce Maxime Faure.
Dans la même logique, des ornements qui avaient été recouverts de ciments seront restitués en pierre de taille, comme ils l’étaient à l’origine. Le tout en faisant appel à des entreprises principalement normandes. « L’édifice n’est pas protégé, mais la Ville a fait le choix de prendre des entreprises avec des exigences comme si l’édifice était protégé », commentent les architectes.
Accès de l’église, stationnement
-Dans quel ordre se feront les travaux ? Pour ce chantier qui va durer 36 mois, les architectes ont détaillé le calendrier : « On commence par la flèche, puis on descend sur la nef et la façade occidentale. Ensuite, on descendra sur les bas-côtés et on terminera par les deux pavillons qui sont accolés : la sacristie et la salle de catéchisme ».
-L’église sera-t-elle ouverte pendant la durée des travaux ? « Oui », rassure le maire, annonçant ainsi que les cérémonies religieuses pourront se tenir « normalement ».
Si une palissade en bois sur laquelle on trouvera le panneau de chantier et des panneaux explicatifs sur l’histoire du bâtiment et les travaux, sera installé pour sécuriser le site, des accès possibles d’entrer dans l’édifice, également pour les personnes à mobilité réduite. « Pendant l’office et les cérémonies qui se dérouleront dans l’église, nous interromprons le chantier pour éviter qu’il y ait du bruit », précisent les architectes.
-Des places de stationnement supprimées : pour permettre l’installation de l’échafaudage et accueillir la base de vie et de ravitaillement des travailleurs, des places de stationnement seront mobilisées, notamment derrière l’église.
Des travaux moins « visibles »
Au-delà de ces travaux visibles, d’autres travaux, moins visibles, mais tout aussi importants, sont prévus. « On va avoir une réfection complète des couverturesréglant les problèmes de fuite qui, aujourd’hui, altèrent les décorations à l’intérieur, explique Maxime Faure. Cela fait moins de différence visuellement, mais c’est tout aussi important pour la conservation de l’édifice ».
Au sein même de l’église, d’autres travaux complèteront le chantier. « On refait le chauffage et l’éclairageen passant d’une vieille chaudière à fioul à des lustres chauffants comme il ya dans l’église Sainte-Catherine, à Honfleur ». Enfin, la détection incendie sera remise aux normes lors de travaux de réfection électrique.
Tout un chantier pour répondre aux besoins les plus urgents. « Toute la décoration intérieure fera partie d’un autre mandat », confie le maire de Trouville. « Il aurait été prématuré de traiter les décors intérieurs, tant qu’on n’avait pas étanchéifié les couvertures, confient les architectes. Pour avoir un établissement sain à l’intérieur, l’urgence c’était la sauvegarde de l’édifice ».
Dans quel ordre se feront les travaux ? Pour ce chantier qui va durer 36 mois, les architectes ont détaillé le calendrier : « On commence par la flèche, puis on descend sur la nef et la façade occidentale. Ensuite, on descendra sur les bas-côtés et on terminera par les deux pavillons qui sont accolés : la sacristie et la salle de catéchisme ».
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
anne-catherine-perreau.com est blog numérique qui compile de multiples infos publiés sur internet dont le sujet de prédilection est « Anne-Catherine Perreau – artiste verrier ». Cette chronique est produite de la façon la plus complète qui soit. S’il advenait que vous souhaitez apporter des précisions concernant le sujet « Anne-Catherine Perreau – artiste verrier » vous êtes libre de solliciter notre rédaction. Pour vous tenir informés, ce post à propos du sujet « Anne-Catherine Perreau – artiste verrier », vous est offert par anne-catherine-perreau.com. Restez connecté sur notre site internet anne-catherine-perreau.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être au courant des prochaines communications.